Même les saints ont déserté le calendrier
Il ne reste plus grand-chose de la foi dilapidée
Qu’un vide immense donnant le vertige
De cette époque sans passé ni avenir des vestiges
Du temps mêlé aux ombres du néant
Nous sommes des enfants d’un rien titubant vers un nulle part
Qui ont su sublimer le macabre et magnifier le décheant
La croix renversée sous le poids d’illuminés salopards
Des mensonges qui nous ont rendu esclaves d’un espoir bidouillé
Des écritures nous divisant au point de tout souiller
Personne de nos hécatombes n’aura pitié
Personne mieux que nous ne saura nous châtier
Pour les pluies de sang déversées à chaque aurore
Au nom de quoi ? De croyances stupides saupoudrées d’or..